Un nouvel organisateur pour un nouveau « Tour Voile » en Figaro Bénéteau 3

Le 3 décembre dernier, la Fédération Française de Voile et la Classe Figaro Beneteau annonçaient à l’occasion de la remise des prix du Championnat de France Elite de Course au Large 2022, que la FFVoile s’était vue confier, par Amaury Sport Organisation (ASO), propriétaire du Tour Voile, la gestion de la marque et de l’événement. Construite autour de deux grands principes, la formation et la sobriété, cette épreuve historique va ainsi renaitre avec une flotte existante, les Figaro Beneteau 3, et permettra à de nombreux jeunes de découvrir la Course au Large.

Pour organiser cet événement qui s’appuiera, en partie en 2023 sur le Tour de Bretagne à la Voile, la FFVoile et la Classe Figaro Beneteau ont retenu la SAS Ultim Sailing comme autorité organisatrice de l’épreuve pour les 3 prochaines éditions.

Ultim Sailing aura, ainsi, à cœur de cocher chacun des objectifs fixés, à savoir :
    • Faire découvrir et former à la Course au Large des pratiquantes et des jeunes,
    • Utiliser la flotte existante des Figaro 3,
    • Intégrer si possible, des épreuves déjà programmées au calendrier de la FFVoile,
    • Éviter le transport terrestre des bateaux,
    • Limiter les nuits passées à terre.
Des objectifs qui intégreront la sobriété budgétaire et environnementale souhaitée pour l’organisation de cet événement.
Deux premières missions sont d’ores et déjà menées par Ultim Sailing, à savoir la production de l’avis de course qui sera rendu public avant la fin du mois de février 2023 ainsi que l’identification des meilleurs partenaires et fournisseurs pour accompagner cet événement.

Pour Jean-Luc Denéchau, Président de la Fédération Française de Voile : « Le Tour Voile est une épreuve historique du calendrier de la Fédération. Lorsque nous avons eu nos premiers échanges avec Amaury Sport Organisation (ASO), les propriétaires de la marque, nous avons tout de suite fait savoir que notre projet s’appuyait sur deux principes : la Formation et la Sobriété. Je remercie ASO de leur confiance, la Classe Figaro Beneteau et les organisateurs du Tour de Bretagne qui ont tout de suite accepté de collaborer avec nous ce qui nous permet de nous appuyer sur un événement de qualité et sur une flotte de bateaux déjà existante. Je félicite la société Ultim Sailing qui a brillamment répondu à notre consultation et à qui nous allons déléguer l’organisation du Tour Voile pour les années 2023, 2024 et 2025. »

Pour Jean-Bernard Le Boucher, Président de la Classe Figaro Beneteau : « Le Tour Voile est pour la Classe Figaro Beneteau l’épreuve qui doit permettre de relancer son développement. Nous avons toute confiance dans l’équipe de Ultim Sailing qui a déjà fait ses preuves en 2022 en collaborant avec la Classe Figaro Beneteau dans une épreuve de l’Académie Figaro Beneteau. Le Tour Voile, épreuve reine de l’Académie Figaro Beneteau, doit devenir en 3 ans un circuit de détection de talent pour faciliter l’accès des jeunes aux épreuves du Championnat de France Elite de Course au Large. »

Pour Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, dirigeants d’Ultim Sailing : « Remporter cette consultation est une réelle satisfaction pour nous après notre première année d’exercice. Le Tour Voile est l’un des monuments français de la course au large. Le choix effectué aujourd’hui de revenir à quelques fondamentaux est, pour nous, le bon choix pour que l’épreuve réintègre le giron des incontournables dans un calendrier annuel. Nous avons 3 ans pour refaire de l’épreuve cet incontournable. »

Contacts Médias
Ultim Sailing : Julie Cornille – 06 62 88 81 18 – cornille.julie@gmail.com
FFVoile : Mathilde Mermod – 06 22 93 36 81 – presse@ffvoile.fr
Classe Figaro Bénéteau : Éléonore de Grissac – 06 11 73 13 35 – cfb.admin@orange.fr

Métiers

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Ultim Sailing a acquis, au printemps 2021, l’un des 7 Ultims que compte la planète. D’une longueur de 31 mètres de long, de 21 mètres de large et d’un mât de 35 mètres de haut, le trimaran est proposé à la location annuelle pour pouvoir participer aux grands événements nautiques tout en permettant à ses parties prenantes (collaborateurs, clients, partenaires, prospects) de vivre des expériences uniques.

Dans le prolongement de cette acquisition, Ultim Sailing propose aux marins, en recherche de sponsors et de partenaires, d’examiner toute problématique relative au montage d’un projet ; de la ClasseMini aux Ultim.

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Les deux dirigeants d’Ultim Sailing ont, à eux deux, 33 années d’expérience dans le domaine de la course au large. Passionnés par ce sport et ses théâtres naturels, ils ont à cœur de passer de l’idée au projet.

Parce que les collectivités, les partenaires privés, les équipes et leurs sponsors ont, tous, des problématiques différentes et complexes à enchevêtrer…

Parce que les media ont une appétence pour le « live »…

Parce que le grand public rêve d’aventures…

Parce que nous aimons ces machines et les marins qui vont dessus.

Pour toutes ces raisons, il nous est apparu utile de proposer de partager nos réflexions et de les mettre en œuvre ; quand tel territoire veut faire savoir la protection de son littoral, son engagement dans le maritime, l’accompagnement de ses filières industrielles ou quand telle marque veut raconter des histoires alternatives qui emmènent la totalité de ses publics.

Qu’il s’agisse de « Brest Atlantiques » en 2019, le « Trophée BPGO » ou « Finistère Atlantique » cette année… chaque projet a eu ou aura sa singularité. C’est une promesse que nous nous faisons et partageons à nos interlocuteurs.

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La course au large n’est pas un sport comme les autres.

Il est à ciel ouvert, à contrario d’une enceinte fermée. Il ne bénéficie pas de droits TV. Il est fait de ce bois singulier qu’ont celles et ceux qui partent en mer ; taiseux, durs au mal et amis de l’inconnu, de l’incertitude.

Que vous soyez collectivité ou marque commerciale, nous vous accompagnerons dans les questionnements et réponses à apporter aux interrogations qui seront les vôtres au moment de vous engager. Parce qu’une fois qu’on a goûté au sel de la course au large, difficile de s’en éloigner.

portrait Emmanuel Bachellerie

Emmanuel
Bachellerie

Que diriez-vous d’un homme qui place haut Victor Hugo, Raymond Aron et… Loïck Peyron ? Et qui, facteur aggravant, lit un roman ou un essai politique par semaine et, par-dessus le marché, poste trois commentaires argumentés sur les réseaux sociaux en lien avec l’actualité ? Allez, soyez franc(s) : feriez-vous confiance à un social-démocrate, européen, libéral et pire, sorti des écoles parisiennes ? Et qui, de fait, n’est ni Léonard, ni Trégorois, ni encore moins Bigouden. N’était-il tout simplement pas étrange de voir un Versaillais, alors âgé de 42 ans, prendre en 2014, la barre d’une classe naissante de trimarans géants, celle de la Classe Ultime, et la soutenir pendant sept ans, souvent face à des vents contraires ? Emmanuel Bachellerie, s’il est un homme de communication – selon la formule fourre-tout – parle moins qu’il n’écoute. Ce qu’on cherche dans une organisation, qu’elle soit sportive, humanitaire, politique, internationale, ce n’est pas une technicité – elle sera nécessairement au rendez-vous – ni des phrases toute faites ; non, ce qu’on cherche, c’est un homme qui sache parler aux hommes et aux femmes qui vont, soit modifier l’Histoire, ou alors plus modestement comme ici fabriquer des histoires. Mathieu Sarrot et Emmanuel Bachellerie ne sont précisément pas des hommes de mer, mais connaissent intimement celles et ceux qui vont sur l’eau. Ils ne navigueront pas. Ce n’est pas leur travail. En revanche, ils écrivent une nouvelle page pour que ceux qui savent naviguer à armes égales puissent le faire. Et nous, éventuellement voyager.

Jean-Louis Le Touzet, 22 avril 2022

photo portrait de Michel Sarrot

Mathieu
Sarrot

Organisateur de courses au large, Mathieu Sarrot compose des histoires de mer et de marins depuis le quai. Les portées qu’il dessine en clé de sol ont vocation à voir s’ébattre les notes des marins, à accueillir leurs cadences. En 25 ans de métier, le Parisien nourri au bon vent de Saint-Malo a déjà veillé sur la bonne tenue de plus de 45 courses au large. La vocation n’est pourtant pas aisée lorsque, aux départs et leur cortège d’angoisses, on préfère le verre partagé avec le dernier. En quatre Routes du Rhum, huit Solitaires du Figaro, autant de Transats AG2R La Mondiale et de Transat jacques Vabre, cinq Trophées BPE, trois Courses de l’Europe et une myriade de galops de figaristes, le compositeur a connu bien des bonheurs.

Pour se mettre en phase avec l’exercice de la navigation, Mathieu Sarrot a donné à sa trajectoire la géométrie d’un passage de front : du droit d’abord, puis un bord de recalage par une école de communication, pour parfaire sa définition de l’allure à donner à une course. Ses rencontres avec Pierre Bojic, Éric Tabarly, Gérard Petipas ou Jean Maurel ont nourri son désir perpétuel de laisser cours aux histoires vraies, à l’authentique. Le lien profond qu’il a développé depuis 1994 avec la communauté des gens qui naviguent le rend légitime dans sa volonté de dessiner ses courses avec les marins. Avec Ultim Sailing, la structure qu’il anime avec Emmanuel Bachellerie, Mathieu Sarrot met à l’épreuve sa conviction que les courses au large peuvent s’inscrire en conformité avec l’époque, en développant un modèle plus frugal, plus agile et, il l’espère, plus vertueux.

Frédéric Pelatan, 22 avril 2022