Ouessant à la lumière du Créac’h
Au passage de la Chaussée de Sein, parée vers 22 heures hier, l’essaim de Figaro Beneteau 3 progresse encore très groupé. « À l’Occidentale, les écarts se comptaient en secondes, toute la flotte est passée en 20 minutes. Ensuite, on constate qu’il n’y pas eu eu de grandes différences dans les options de remontée au vent », indique Christophe Gaumont, directeur de course, qui souligne surtout « que la flotte a eu le vrai privilège des passer à 600 mètres à l’ouest d’Ouessant. » Sur les coups de 2 heures cette nuit, on devine que les duos ont profité d’être éclairés par le faisceau puissant du phare du Créac’h, le célèbre gardien de la pointe la plus occidentale du continent européen, pour tracer leur sillage à travers la chaussée de Keller, particulièrement mal pavée. Environ 30 minutes séparaient alors les premiers des derniers à l’heure de mettre de l’est dans leur route pour contourner la pointe Bretagne et faire leur entrée en Manche.
Premier décalage nord/sud
Ce dimanche matin, de premiers écarts se creusent à la faveur d’un très net premier décalage Nord/Sud, entre le large et la côte. Et si le classement, qui est établi par rapport à la route directe, est un peu faussé, Région Bretagne – CMB Espoir (Le Pape/Eliès), n’en ouvre pas moins la marche, suivi par Edenred (Bourgnon/Laperche), Demain (Le Pape/Chabagny), ou encore Centre Excellence Voile – Secours Populaire 17 (Le Gall/Bothrel), ainsi que Région Bretagne-CMB Océane (Acker/Treussart), bien dans le coup.
« Le premier n’a pas hésité sur le nord. On sent que des passages de la pointe de Bretagne avec du vent d’est en fin de nuit, Yann Eliès a dû en faire quelques-uns dans sa vie ! Il n’hésite pas par rapport à la zone de molle et à la renverse de courant », remarque Christian Dumard, consultant météorologue de la course. De quoi marquer de premiers points dans cette grande régate côtière par rapport à ceux qui progressent plus près des côtes, privilégiant le courant. Finalement plus lents, ils ont concédé près d’un nœud de vitesse sur les bateaux de tête.
Ce dimanche matin, à l’heure de retrousser la Manche en direction de Chausey où la flotte est attendue en début de soirée, de premiers écarts se creusent, une dizaine de milles séparant déjà les premiers des derniers. Un long dimanche commence pour les duos qui progressent dans un très léger flux de nord-est établi à 5 nœuds et sous un grand ciel bleu. À l’heure où nous écrivons ces lignes, il s’évanouit et n’a visiblement pas fini de jouer avec les nerfs des 58 marins…
𝗙𝗿𝗮𝗻𝗰𝗶𝘀 𝗟𝗲 𝗚𝗼𝗳𝗳, 𝗱𝗶𝗿𝗲𝗰𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗰𝗼𝘂𝗿𝘀𝗲 𝗱𝗲 𝗙𝗶𝗻𝗶𝘀𝘁𝗲̀𝗿𝗲 𝗔𝘁𝗹𝗮𝗻𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 👏
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Un match serré, intense et réjouissant pour tous les marins !
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Analyse et réactions des marins ⬇️