Baie du Pouliguen

Un joyau maritime entre mythe et légende

Elle est belle, majestueuse, douce et puissante à la fois. Elle est la Baie du Pouliguen, et elle appartient au cercle très restreint des plus belles baies du monde. Un titre qui n’est pas une simple distinction touristique, mais une reconnaissance d’un site naturel exceptionnel, façonné par le vent, les marées, la lumière… et par l’homme. Longue de 9 kilomètres, elle s’étend de Pornichet au Pouliguen, en passant par La Baule-Escoublac, joyau balnéaire au rayonnement international.

Ce croissant parfait de sable fin, encadré à l’est par la pointe du Bec et à l’ouest par la pointe de Penchâteau, est une scène naturelle idéale, ouverte sur l’Atlantique mais protégée par ses seuils rocheux. Ces derniers — Les Évens, Baguenaud, la Pierre Percée, les Troves ou encore le Grand Charpentier — sculptent un paysage unique, mouvant, selon les caprices des marées. La baie ne dépasse jamais 6 mètres de profondeur, mais sa topographie changeante, ses bancs de sable qui apparaissent ou disparaissent, ses eaux calmes en apparence et pourtant piégeuses pour les régatiers, en font un terrain de jeu aussi exigeant que fascinant pour tous les navigateurs.

Enfin, rayon curiosité historique… La Baule ne s’est pas toujours appelée La Baule mais La Bôle. Ce n’est qu’à la création de la station balnéaire désormais connue du monde entier, permise par le déploiement du chemins de fer à la fin du XIXe siècle, que l’orthographe fut définitivement modifiée.