
SVR-LAZARTIGUE
Tom Laperche
« On a eu des super sensations au départ, c’est rare de faire des bords aussi longs à plus de 45 nœuds de vitesse. On a eu un arrêt complet en milieu de nuit le temps de se faire des nœuds au cerveau. On a été à bloc tout le temps, l’enchaînement des petits tronçons en ULTIM®, c’est physique et hyper dense. On est content de la bataille avec Banque Populaire XI, c’était intéressant, c’est de bon augure pour la transat… Le fonctionnement est hyper positif avec Franck (Cammas). On a été efficace autant sur les manœuvres qu’en stratégie pure. »
Franck Cammas
« Il y a eu plus de vent que ce qu’on attendait. On est allé très vite au portant, nous n’avons même pas mis le gennaker, tellement ça allait très vite sans. On a été à la bagarre avec Banque Populaire toute la nuit, et ce matin, c’était serré. On a réussi avoir 4-5 milles d’avance, qui se sont transformés en 8 milles jusqu’à la ligne d’arrivée. C’était une course pour travailler ensemble avec Tom. Il y a eu beaucoup de manœuvre avec plein de conditions différentes. On n’a pas arrêté ! Il n’y aura pas de routage sur la Transat Café l’or, donc on a pu travailler aussi la tactique sur ces 24H. Et on a bien travaillé ! »

BANQUE POPULAIRE XI
Armel Le Cléac’h
« Il y a eu un peu plus de vent que prévu. On a mis notre gennaker après l’archipel de Glénan, c’était assez engagé, ça nous fait faire des manœuvres en plus. Nous sommes ensuite repartis au près avec du vent : c’était compliqué parce qu’on ne savait pas de quelle manière passer le front. Nous avons choisi de rester dans le vent, à l’est du plan d’eau. Et nous nous sommes échappés avec SVR-Lazartigue. C’est devenu très tactique quand le vent a molli. SVR a touché le vent avant nous, et c’est parti par devant. C’était un parcours compliqué avec une météo incertaine. On s’en sort plutôt bien mais derrière c’est dur pour nos petits camarades. Ces 24H furent un excellent exercice, qui n’a rien à voir avec une transat, mais on s’est mis dans le rouge, on s’est dépensé physiquement, le bateau n’a eu aucun problème, c’était parfait ! »
Sébastien Josse
« On a eu un départ sur les chapeaux de roue, à plus de 40 nœuds de vitesse dès le début et pendant plusieurs heures. Jusqu’à l’Occidentale de Sein, nous avons beaucoup manœuvré, c’était intense et au contact. Nous avons été sur le pont tout le temps, à tourner les manivelles, à beaucoup tourné les manivelles ! Il y a eu du match, c’est ce qu’on attendait ! On savait qu’avec SVR-Lazartigue il y avait du niveau et nous n’avons pas été déçus. »
Edenred
Basile Bourgnon
« On ne s’attendait pas forcément à la victoire, on a joué nos cartes, on se sait rapide maintenant, on a trouvé les clés rapidement. Dans le petit temps, les copains nous ont rattrapé, heureusement que la course n’était pas plus longue. Avec Manu, on a bien travaillé, on n’a pas fait de bêtises. Cette nuit a nécessité beaucoup de changement de voiles, sur un quart d’une demie heure j’ai dû changer six fois de voiles. Il fallait se faire mal pour y arriver. Le premier bord jusqu’à Ouessant était fou, le bateau va vite en toute sécurité. La mer était formée, on attaquait fort, jamais on ne s’est fait peur. »
Koesio
Audrey Ogereau
« C’est génial d’avoir une flotte aussi dense avec pleine de rebondissements, on se doutait que ça allait revenir par derrière et que ça allait jouer. C’était engagé sur ce bord à plus de 30 nouds le long de la bretagne. C’était engagé, la main sur les écoutes. C’était hyper intéressant. On a vu ce que on voulait voir en vie de la Transat Café L’or. Le niveau est incroyable avec les nouveaux arrivants dans cette classe. »
Lazare
Erwan Le Draoulec
« C’était intense, on a l’impression d’avoir trois jours de régate, tellement il y a eu des conditions variées, de la brise, du petit temps. Il y a un nouveau incroyable dans cette classe. C’était intéressant de voir les concurrents aussi, on découvre encore notre trimaran, donc c’est indispensable de naviguer encore et encore. J’ai proposé à Loïs à la dernière minute car Tanguy s’est fait mal aux côtes, le projet c’est grâce à lui ! »
Viabilis Océans
Baptiste Hulin
« Dans la tête de tout le monde, les images du départ resteront gravées : à 30 nœuds sur un patin, c’était génial. On était dans les trois premiers jusqu’au premier waypoint, après ça a été plus compliqué, mais nous sommes super contents. Le bateau est impeccable, on est rodé avec Thomas (Rouxel). On a fait les boulettes qu’on ne refera plus jamais. C’était une super régate, on est content d’être là. Les Ocean Fifty sont des super bateaux, on a des sensations très rapidement. Sur le départ, c’était exceptionnel. »